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Chaque année, le mois de mars est placé sous le signe de la sensibilisation au dépistage du cancer colorectal. L’enjeu de Mars Bleu est important : le cancer colorectal est fréquent, mais seulement 1/3 des personnes invitées à réaliser un test de dépistage s’y soumettent !

Mise en lumière sur le dépistage, son intérêt ainsi que sur la prise en charge de ce cancer fréquent avec les Dr Etienne Gorez et Thibault Kaighobadi, médecins gastro-entérologues à la clinique La Croix du Sud, près de Toulouse.

En France, chaque année, près de 43 000 nouveaux cas sont recensés. Le cancer colorectal touche aussi bien les hommes que les femmes. Il est le 3^ème cancer le plus fréquent chez l’homme et le 2^ème plus fréquent chez la femme, après celui du sein. Il est la cause de 17 000 décès par an.

« Le dépistage s’adresse à des cancers qui sont fréquents et que l’on guérit quand ils sont diagnostiqués tôt. », précise le Dr Gorez, gastro-entérologue.

Dans le cadre du cancer colorectal, les chances de guérison atteignent 90% lorsque le diagnostic est établi de manière précoce. C’est là tout l’intérêt du dépistage.

Les habitudes de vie

Même si ces facteurs de risques restent difficiles à prouver, le cancer colorectal, comme beaucoup d’autres pathologies (notamment cardio-vasculaires), est en partie lié au mode de vie occidental. 

Ainsi, une alimentation équilibrée, limitant la viande rouge et riche en fibres, associée à une activité physique régulière permettraient de prévenir certains cancers. 

Tabac et alcool sont également des facteurs de risques à prendre en compte dans l’apparition de la maladie. 

« De manière générale, faire du sport permet de diminuer l’incidence du cancer. Entretenir une bonne hygiène vie vous protège d’énormément de choses, que ce soit les maladies cardiovasculaires ou les cancers, notamment digestifs. », ajoute le Dr Kaighobadi.

L’âge

L’âge joue un rôle essentiel dans la survenance de la maladie. Le cancer colorectal se déclare après 50 ans dans 95% des cas et après 74 ans dans 46%. C'est pourquoi, chaque personne est invitée au dépistage à partir de 50 ans.

Les prédispositions familiales

Un antécédent familial de cancer colorectal est un facteur de risque bien connu et implique un dépistage d’emblée par coloscopie à l’âge de 45 ans. Certaines situations prédisposent à un risque très élevé de cancer colorectal. Il s’agit de personnes atteintes de maladies inflammatoires intestinales comme la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn ou de maladies familiales génétiques comme la polypose adénomateuse familiale et le syndrome de Lynch. Pour ces patients à risque, le dépistage intervient plus tôt sous la supervision de leur médecin généraliste. Il leur est ainsi proposé d’effectuer régulièrement des coloscopies afin de détecter au plus tôt la pathologie et améliorer les chances de guérison. 
 

Il recherche des traces de sang dans les selles. En cas de positivité, il implique la réalisation d’une coloscopie à la recherche d’éventuel polype ou cancer débutant. Il s’adresse à toutes les personnes de 50 ans, sans symptôme et sans facteur de risque familial.

Invitation au dépistage

Chaque assuré social reçoit l’année de ses 50 ans un courrier de l’association Dépistages des Cancers – Centre d’Occitanie (anciennement Doc31), en vue d’un dépistage. Le patient est alors invité à consulter son médecin généraliste qui lui remettra un kit de dépistage s’il ne présente pas de facteur de risque familial. En cas de facteur de risque familial, le patient est orienté d’emblée vers le gastro-entérologue en vue de passer une coloscopie.

Mode de dépistage

L’auto-dépistage s’effectue grâce à un test immunologique fécal permettant de détecter la présence de sang dans les selles, signe de la présence éventuelle de polypes. Si le test est positif, le patient est alors amené à réaliser une coloscopie dans un établissement de soin.

La coloscopie

Elle permet le plus souvent de détecter un ou plusieurs polypes qui sont retirés lors de l’examen, empêchant par conséquent une éventuelle évolution vers un cancer. Cette coloscopie est réalisée en ambulatoire au sein de la clinique La Croix du Sud. 
 

Un pôle digestif très développé

La clinique La Croix du Sud, à Quint-Fonsegrives, comprend en son sein un pôle digestif composé de 12 gastro-entérologues, 4 chirurgiens digestifs et 2 oncologues. Cette concentration de spécialistes fait de la clinique un établissement de référence de la région Occitanie et de l’est toulousain dans le traitement de ces pathologies. 

L’établissement est également en partenariat avec l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT) afin de compléter la prise en charge de certains patients. 

Une approche pluridisciplinaire

Les cas des patients diagnostiqués par les médecins sont discutés en réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) afin de trouver le traitement le plus adéquat et personnalisé au patient. Ces RCP, spécifiques au pôle digestif, réunissent les médecins gastro-entérologues, chirurgiens digestifs, radiothérapeutes, oncologues, radiologues, l’anatomopathologiste et les médecins nucléaires.

L’établissement dispose d’un large plateau technique confortable pour le patient, qui retrouve tout ce dont il a besoin avec une coordination inter établissement si besoin.  

Ainsi, le cancer colorectal se traite à ce jour selon les cas grâce à la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, ou encore la radiofréquence.
 

Les équipes de la clinique vous ont donné rendez-vous le jeudi 10 mars 2022 pour informer le public et le personnel de l’établissement sur le dépistage du cancer colorectal.  

Au programme de cette journée de sensibilisation Mars Bleu : 

• un stand d’information « Nutrition & Cancer », 
• un stand d’information de l’association Dépistage des Cancers et la distribution de kits de dépistage pour les personnes concernées,
• un questions/réponses sur le dépistage en live sur Facebook de 13h à 13h30 avec les animateurs des stands et des médecins gastro-entérologues de la clinique.